Marco: « Travailler dans l’hôtellerie n’est en rien une obligation pour les membres de notre famille, mais quand vous grandissez dans un hôtel, vos parents et vos proches vous transmettent tout naturellement leur amour du métier. Enfant, je donnais souvent un coup de main dans la cuisine de l’Hôtel Van der Valk Nivelles-Sud. Cela me plaisait déjà beaucoup, mais ma véritable passion était ailleurs : dans les airs. J’ai commencé à me passionner pour tout ce qui a trait à l’aviation et aux avions dès l’âge de six ans. Cette passion, je la dois aussi à ma famille, car mon père et deux de mes oncles avaient leur brevet de pilote. Je les accompagnais souvent à l’aéroport, et j’adorais ça. Mon plus grand rêve était donc de devenir moi aussi pilote. En Belgique, on peut passer son brevet de pilote à partir de 17 ans. Pour ma part, je l’ai obtenu le jour de mon anniversaire, devenant ainsi, à l’époque, le plus jeune pilote du pays. C’était il y a 22 ans, et quand j’y repense aujourd’hui, je me dis que c’était vraiment formidable. À présent, je ne vole plus qu’en amateur, environ toutes les deux semaines, car le virus de l’hôtellerie m’a f inalement contaminé.»

SAISIR SA CHANCE

« Ma femme Anne-Sophie et moi étions encore étudiants lorsqu’à l’âge de 23 ans, l’opportunité nous a été oŽerte de participer au projet hôtelier de Verviers. Un ancien entrepôt douanier et une gare allaient être transformés en un magnifique hôtel. L’occasion était si belle que nous n’avons pas hésité : nous avons arrêté nos études universitaires et déménagé à l’autre bout du pays. Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli ensemble, car l’hôtel est absolument splendide. Par la suite, nous avons ouvert d’autres établissements, notamment à Liège, et plus récemment à Spa. Nous avons encore de nombreux rêves, ou plutôt des projets, car les rêves seuls ne mènent pas loin. Dans l’hôtellerie, il faut non seulement avoir la chance que des opportunités se présentent au bon moment, mais il faut aussi savoir les saisir. En outre, il est essentiel de garder les pieds sur terre, en réfléchissant à ce qui est réalisable, à ce qui peut marcher dans un endroit donné et à ce qui plaira aux futurs clients.

DE PRÉCIEUX CONSEILS

« J’ai trois frères tout aussi motivés, et tous les quatre, nous dirigeons plusieurs hôtels Van der Valk. Notre père nous a inculqué très tôt que pour réussir, il faut travailler dur. Il reste d’ailleurs très impliqué dans nos activités et dans nos nouveaux projets. Lorsqu’il se promène dans nos établissements, il ne peut pas s’empêcher de nous donner ses conseils, qui sont toujours extrêmement précieux. Chez nous, rester les bras croisés n’a jamais été une option. Pour le moment, nous travaillons à l’ouverture de deux hôtels, le premier situé au centre-ville de Charleroi et l’autre sur la côte française, près de Calais. La renommée de la maison Van der Valk s’étend ainsi sans cesse davantage. »

NE JAMAIS ABANDONNER

« Nous avons beaucoup de rêves, mais il faut savoir rester réaliste. Imaginez que je me mette en tête de devenir le plus grand chanteur du pays, je suppose que quelqu’un viendrait vite me dire que ce n’est pas possible ! Certains rêves sont inaccessibles. Cela dit, je suis convaincu que lorsqu’on a un projet solide et qu’on ne baisse pas facilement les bras, on peut aller très loin. Autrefois, il n’y avait pas un seul hôtel Van der Valk en Belgique, et aujourd’hui, il y en a dix-huit ! Dans notre famille, l’objectif est de transmettre notre patrimoine hôtelier à la génération suivante. Nous sommes toujours tournés vers l’avenir. Ma femme et moi avons trois enfants, et notre fille aînée, âgée de 14 ans, aide déjà dans les bars de nos hôtels de Verviers et de Spa. Voir la nouvelle génération prête à s’impliquer est un vrai bonheur. Mais si nos enfants choisissent une autre voie que l’hôtellerie, nous respecterons leur décision. Nous les aiderons à accomplir leurs propres rêves. »